Et si la longévité dépendait aussi de l’heure à laquelle on mange ? C’est ce qu’avance une étude menée au Royaume-Uni sur une période de dix ans. Les chercheurs ont observé que les personnes qui prennent leur petit-déjeuner tôt présentent une meilleure santé générale que celles qui mangent plus tard.
D’après leurs résultats, 90 % des « mangeurs matinaux » étaient encore en vie au terme de l’étude, contre 87 % pour ceux qui repoussaient leurs repas. Ces derniers présentaient davantage de troubles liés à la fatigue, à l’humeur et au sommeil. Des signes qui trahissent un désalignement avec les rythmes biologiques naturels.
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L’équipe de recherche estime qu’en respectant ces rythmes, l’organisme optimise son métabolisme et protège ses fonctions physiques et mentales. Avec l’âge, cette régularité devient déterminante : un corps vieillissant a besoin de repères horaires pour continuer à fonctionner efficacement.
Les experts rappellent enfin qu’il faut se méfier des régimes populaires, comme le jeûne intermittent. Si celui-ci peut avoir des vertus pour les personnes jeunes et actives, il peut aussi perturber les seniors, dont les besoins énergétiques exigent stabilité et modération.
Ainsi, la clé d’une bonne santé ne réside pas seulement dans ce que l’on mange, mais dans quand on le mange.
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