jeudi 4 décembre 2025

Une femme échappe de peu à la mort à cause d’un cunnilingus

Insuffler de l’air dans le v@gin peut s’avérer très dangereux. Cette pratique sexu3lle, parfois considérée comme anodine, peut provoquer une fuite d’air dans la cavité abdominale, provoquer de fortes douleurs et, dans certains cas, provoquer une embolie susceptible de mettre la vie en danger.

Le cas étudié par le Journal of the Society of Laparoscopic & Robotic Surgeons remonte à l’an 2000. Une jeune femme de 24 ans s’est présentée aux urgences pour des douleurs abdominales et thoraciques sévères. Elle a décrit une douleur aiguë et continue, localisée initialement en bas à droite du ventre, puis remontant et se diffusant dans tout l’abdomen.

Les douleurs s’aggravaient au moindre mouvement. Les examens de routine n’ont montré ni fièvre ni anomalies des paramètres vitaux (pouls, tension, température). C’était la troisième fois que cette patiente consultait pour le même type de douleur, après deux épisodes survenus six et douze mois plus tôt. Les examens avaient alors révélé un pneumopéritoine.

Le pneumopéritoine se caractérise par la présence d’air dans la cavité abdominale, qui peut s’accumuler entre le foie et la paroi abdominale, puis remonter sous le diaphragme. Dans 90 % des cas, cette pathologie résulte d’une fuite d’air survenue lors d’interventions médicales (ponctions, endoscopies, biopsies). Elle peut aussi apparaître après une perforation digestive ou l’introduction d’un corps étranger. Dans environ 10 % des cas, la cause reste inconnue.

Après interrogatoire, les médecins ont découvert que les épisodes de pneumopéritoine survenaient après des rapports sexuels oraux. Le partenaire pratiquait un cunnilingus en insufflant de l’air dans le vagin, ce qui a provoqué un gonflement important de l’abdomen. Selon les médecins, le gaz pouvait passer à travers l’utérus et, après dilatation des trompes, provoquer un pneumopéritoine.

Dans la plupart des cas, l’air se résorbe en quelques jours, sauf si la paroi intestinale présente une perforation. Cependant, l’insufflation oro-vaginale représente un danger particulier, surtout pendant la grossesse, car de grandes quantités de gaz peuvent pénétrer dans les veines utérines et provoquer une embolie mortelle.

Dix-neuf cas similaires ont été recensés dans la littérature scientifique, mais le chiffre réel pourrait être plus élevé, car certaines patientes ne se rendent pas à l’hôpital ou les douleurs cessent rapidement.

Au-delà du pneumopéritoine, le cunnilingus présente des risques d’infection et de transmission de maladies sexuellement transmissibles, comme l’hépatite B et C, la syphilis, la gonorrhée ou l’herpès, en cas de mauvaise hygiène ou de pratiques non protégées.

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