Entre rythmes chaloupés et morceaux introspectifs, Aya Nakamura revient sur le devant de la scène avec « Destinée », un album dense et ambitieux où se mêlent afrobeats, RnB, pop urbaine et influences zouk. Un projet qui confirme son statut singulier et son ADN musical toujours aussi percutant.
Composé de 18 titres pour près d’une heure d’écoute, l’opus dévoile une artiste sûre d’elle, capable d’explorer des terrains variés tout en conservant son identité. Cinq collaborations XXL enrichissent la tracklist, dont « Baby Boy », un morceau trilingue partagé avec Kali Uchis, qui glisse sans effort du français à l’anglais comme à l’espagnol.
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Dès « Anesthésie », piste d’ouverture, Aya ouvre une fenêtre sur sa vie personnelle. Elle évoque des sentiments tenus à distance, des souvenirs lourds à porter. Une entrée en matière plus intime qui contraste avec les titres dansants du reste de l’album. Sur « Alien », elle rend hommage à ses racines et joue avec les sonorités. « J’suis ce genre de malienne, malienne », répète-t-elle, presque comme un mantra.
La chanteuse explore aussi le shatta avec « Bueno », un terrain qu’elle maîtrise avec assurance. Quant à « No Stress », titre solaire, les premières écoutes laissent déjà transparaître un hit en puissance.
Avec trois dates au Stade de France les 29, 30 et 31 mai 2026, Aya Nakamura s’apprête à entrer un peu plus dans l’histoire. Elle devient ainsi la première artiste féminine francophone à remplir trois stades consécutifs, confirmant son emprise sur la pop francophone et sa capacité à fédérer bien au-delà des frontières.
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