Le rappeur Booba a été placé en garde à vue à Paris dans le cadre d’une enquête pour harcèlement moral et cyberharcèlement à la suite d’une plainte déposée par son rival Gims et l’épouse de ce dernier, Demdem.
De son vrai nom Élie Yaffa, le rappeur de 48 ans a été interpellé ce jeudi à Paris et placé en garde à vue pour être entendu dans une enquête pour des faits présumés de harcèlement moral et cyberharcèlement, après une plainte déposée en août 2024 par Gims (Gandhi Djuna, 39 ans) et sa compagne Demdem (38 ans).
Selon une source proche du dossier citée par l’AFP, cette mesure, qui peut durer jusqu’à 48 heures, doit permettre aux enquêteurs de confronter l’artiste à des publications et messages sur le couple. À l’issue de cette garde à vue, Booba pourrait être libéré sans poursuite ou être présenté à un magistrat pour d’éventuelles suites judiciaires. Ses avocats, Marie Roumiantseva et Gilles Vercken, n’ont pas souhaité commenter l’affaire.
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Les plaignants affirment être victimes depuis plusieurs années d’une campagne de harcèlement en ligne menée par Booba et relayée par ses millions d’abonnés. Selon leur plainte, ces attaques, souvent à caractère insultant ou sexiste, ont entraîné « une situation effroyable de cyberharcèlement » et provoqué des pertes économiques ainsi qu’une dégradation de leur vie familiale.
L’un des titres récents du rappeur, Dolce Camara, serait considéré par les plaignants comme le « point culminant » de cette offensive. Booba y cite Demdem dans des termes jugés dégradants. Pour la défense, ces paroles relèvent de la liberté d’expression artistique.
Déjà engagé dans une croisade contre les influenceurs, Booba fait face à plusieurs procédures judiciaires. Il doit notamment être jugé le 3 décembre prochain pour injure raciste et cyberharcèlement aggravé envers une journaliste.
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