La FIFA a sommé la Confédération brésilienne de football (CBF) de fournir des explications sur l’implication de Diego Fernandes, un intermédiaire sans licence d’agent, dans le processus de recrutement de Carlo Ancelotti comme sélectionneur de la Seleção.
En effet, un document daté du 28 mai, diffusé par les médias brésiliens, indique que cette situation pourrait enfreindre les règles internationales sur les agents de football.
Suite à cela, l’instance mondiale a exigé des détails sur le rôle de Diego Fernandes, notamment des reçus de paiement et des copies des échanges liés aux négociations. La FIFA s’inquiète d’une possible violation des normes qui régissent l’usage d’agents licenciés dans les transactions footballistiques.
Consultée par l’AFP, la CBF a invoqué des clauses de confidentialité pour justifier sa réserve. Elle a également rappelé que ces négociations avaient été conduites par l’ancienne administration, sous la présidence d’Ednaldo Rodrigues. Celui-ci a été destitué le 15 mai par décision judiciaire, peu après l’annonce de l’arrivée d’Ancelotti.
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Face à cette situation, la CBF s’est engagée à gérer l’affaire en interne, tout en précisant que les accords avaient été conclus avant le début officiel du mandat de l’actuel sélectionneur italien.
Malgré ces controverses administratives, Carlo Ancelotti a officiellement pris les rênes de la Seleção lundi dernier. L’ancien entraîneur du Real Madrid, détenteur de cinq Ligues des champions, a pour mission de redonner à l’équipe brésilienne son lustre d’antan.
Lors de sa présentation, l’Italien a exprimé son ambition de remporter la Coupe du monde 2026, un objectif qui mettrait fin à une disette de plus de deux décennies pour les quintuples champions du monde.
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