Le célèbre plat congolais, le liboké, a officiellement intégré le Petit Larousse 2026. Il s’agit d’une reconnaissance de la tradition culinaire du bassin du fleuve Congo, partagée entre la République démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo.
Préparé à l’étouffée dans des feuilles de bananier, le liboké, souvent à base de poisson ou de viande marinés dans un mélange d’épices, est un symbole de la cuisine congolaise. Côté RDC, il s’accompagne fréquemment de chikwangue ou de banane plantain, reflétant un savoir-faire ancestral.
Le terme lui-même, issu de la langue bangala, signifie « paquet », en référence à sa présentation. Pour Merdie Solo, habitant des berges du fleuve Congo, ce plat est un lien direct avec son héritage culturel. « Quand je mange ça, je me réfère à ma culture », a-t-il déclaré.
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Le liboké n’est pas seulement prisé lors des grandes célébrations. Il s’invite également dans la street food kinoise, aux côtés du poulet mayo et des brochettes kamundele. Esther, une vendeuse expérimentée de Kinshasa, souligne l’authenticité de sa préparation. « On pile les épices (ail, oignon, piment) pour mariner le poisson ou la viande avant de l’envelopper soigneusement », a-t-elle confié.
Selon Monica Kabisa, diététicienne, le liboké est un met équilibré. Pour 100 grammes, il offre une valeur nutritive intéressante, tout en restant accessible.
L’entrée du liboké dans le dictionnaire est une avancée symbolique pour la valorisation du patrimoine culinaire africain. Le ministère de la Culture de la RDC salue cette reconnaissance comme un hommage à une tradition vivante.
Disponible depuis le 21 mai 2025, l’édition 2026 du Petit Larousse enrichit son lexique de 150 nouveaux mots, dont ce plat congolais.
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