L’artiste ivoirien du coupé-décalé Debordo Leekunfa a été interpellé et placé en garde à vue à Abidjan, après la diffusion de vidéos dans lesquelles il tenait des propos jugés diffamatoires à l’encontre de deux figures du showbiz : Kerozen et le promoteur Nama Bouaké.
Tout est parti d’une série de déclarations virales où Debordo affirmait que Kerozen détiendrait des armes chez lui. Le chanteur de Victoire a aussitôt porté plainte pour diffamation.
Mais Kerozen n’est pas le seul à avoir saisi la justice. Le promoteur Nama Bouaké, fondateur de Nama Bouaké Production, a lui aussi déposé plainte pour diffamation et non-respect de contrat.
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Dans un communiqué, sa structure accuse Debordo d’avoir proféré des propos « mensongers et destructeurs », l’accusant d’escroquerie, de sacrifices humains et de blanchiment d’argent.
Une confrontation de six heures a eu lieu à la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) entre les deux parties. Plusieurs pièces justificatives auraient été présentées : contrats de spectacle, reçus de billets d’avion et factures d’hôtel. À l’issue de cette séance, l’artiste a été déféré devant le parquet d’Abidjan pour répondre des faits qui lui sont reprochés.
« Nul n’est au-dessus de la loi », a déclaré la structure de Nama Bouaké Production dans un communiqué tout en affirmant vouloir aller jusqu’au bout pour laver son honneur et protéger l’image du milieu artistique.
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