L’Attiéké, mets traditionnel ivoirien à base de semoule de manioc, vient d’entrer dans l’histoire. Ce jeudi 22 mai 2025, lors d’une cérémonie officielle à Abidjan, le président Alassane Ouattara a reçu des mains d’Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, le certificat attestant l’inscription de l’Attiéké au patrimoine culturel immatériel de l’organisation.
Ce moment solennel s’est déroulé en marge de l’événement consacrant le prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, décerné cette année à Antonio Costa, président du Conseil européen. Audrey Azoulay a salué la reconnaissance internationale de ce plat populaire qui joue un rôle essentiel dans la promotion des diverses cultures de Côte d’Ivoire.
L’Attiéké, originaire des communautés de la lagune, est bien plus qu’un simple mets. Il symbolise l’identité culinaire ivoirienne et joue un rôle social fort.
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Consommé dans tout le pays, il représente un lien intergénérationnel et communautaire. Cette reconnaissance internationale permet de préserver ce savoir-faire traditionnel tout en valorisant la culture ivoirienne sur la scène mondiale.
Cette inscription s’ajoute aux succès culturels du pays, notamment la ville historique de Grand-Bassam, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2012. Par ailleurs, l’Abissa, fête traditionnelle des N’Zima Kotoko, est également en lice pour intégrer ce prestigieux registre.
Avec l’inscription de l’Attiéké, la Côte d’Ivoire renforce sa position sur la carte mondiale des patrimoines culturels et confirme son engagement pour la valorisation de son héritage culturel. Cette distinction est une fierté nationale et un tremplin pour promouvoir davantage la richesse des traditions ivoiriennes.
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