Un mois après avoir été acquitté des accusations de trafic sexuel mais reconnu coupable de transport de personnes à des fins de prostitution, le magnat du hip-hop Sean Combs, alias P. Diddy, cherche à obtenir une grâce présidentielle. C’est ce qu’a révélé mardi 6 août son avocate, Nicole Westmoreland, sur la chaîne américaine CNN.
« Nous avons eu des contacts et des conversations au sujet d’une grâce », a-t-elle confirmé, sans donner plus de détails sur les démarches en cours. Le producteur de 55 ans attend désormais la sentence définitive, prévue le 3 octobre prochain. Il risque jusqu’à 10 ans de prison pour chacun des deux chefs d’accusation.
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Mais la perspective d’une clémence présidentielle semble compromise. Interrogé vendredi dernier par la chaîne conservatrice Newsmax, Donald Trump a fermé la porte à toute mesure de grâce dans ce dossier. Il a qualifié P. Diddy de « très malveillant », sans le nommer explicitement.
Le procès, tenu à New York, avait suscité une vive attention médiatique. Figure majeure de l’industrie musicale américaine, Sean Combs fait face à une chute brutale. Son équipe juridique espère toutefois infléchir la position du président.
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