vendredi 21 novembre 2025

Évangile du jour : je veux la miséricorde

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 12, 1-8)

En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger. Voyant cela, les pharisiens lui dirent :« Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres. Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

Les paroles des Papes

il faut […] rappeler la réponse de Jésus aux pharisiens, qui reprochaient à ses disciples d’arracher les épis des champs pour les manger le jour du sabbat, violant ainsi la loi de Moïse. Jésus cite d’abord l’exemple de David et de ses compagnons qui n’hésitaient pas à manger le « pain de l’offrande » pour apaiser leur faim, et celui des prêtres qui, le jour du sabbat, n’observaient pas la loi du repos parce qu’ils accomplissaient leurs fonctions dans le temple. Puis il conclut par deux affirmations péremptoires, inouïes pour les pharisiens : « Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que le temple… » ​​et : « Le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Mt 12, 6.8 ; cf. Mc 2, 27-28). Ces affirmations révèlent clairement la conscience qu’avait Jésus de son autorité divine. Se définir comme « celui qui est au-dessus du temple » était une allusion assez claire à sa transcendance divine. Se proclamer alors « maître du sabbat », c’est-à-dire d’une Loi donnée par Dieu lui-même à Israël, revenait à proclamer ouvertement sa propre autorité de chef du royaume messianique et de promulgateur de la Loi nouvelle. Il ne s’agissait donc pas de simples dérogations à la loi de Moïse, admises même par les rabbins dans des cas très limités, mais d’une réintégration, d’un achèvement et d’un renouvellement que Jésus énonce comme éternels : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas » (Mt 24, 35). Ce qui vient de Dieu est éternel, comme Dieu est éternel. (Saint Jean-Paul II – Audience générale, 14 octobre 1987)

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