mercredi 28 mai 2025

Évangile du jour : quand il viendra, il établira la culpabilité du monde

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

(Jn 16, 5-11)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je m’en vais maintenant auprès de Celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?” Mais, parce que je vous dis cela, la tristesse remplit votre cœur. Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement. En matière de péché, puisqu’on ne croit pas en moi. En matière de justice, puisque je m’en vais auprès du Père, et que vous ne me verrez plus. En matière de jugement, puisque déjà le prince de ce monde est jugé. »

Les paroles des Papes

Dans ce contexte, « jugement » signifie que l’Esprit de vérité démontrera la faute du « monde » à rejeter le Christ ou, plus généralement, à tourner le dos à Dieu. Toutefois, comme le Christ n’est pas venu dans le monde pour le juger et le condamner, mais pour le sauver, en réalité même cette « conviction de péché » de la part de l’Esprit de vérité doit être comprise comme une intervention orientée vers le salut du monde, vers le bien ultime de l’humanité.

Le « jugement » se réfère avant tout au « prince de ce monde », c’est-à-dire à Satan. En effet, dès le début, il tente de retourner l’œuvre de la création contre l’alliance et l’union de l’homme avec Dieu : il s’oppose sciemment au salut. Il est donc « déjà jugé » depuis le début, comme je l’ai expliqué dans l’encyclique Dominum et Vivificantem (Dominum et Vivificantem, 27).

Si l’Esprit Saint Paraclet doit convaincre le monde de ce même « jugement », il doit sans aucun doute le faire pour continuer l’œuvre du Christ qui vise au salut universel (cf. Dominum et Vivificantem, 27). Nous pouvons donc conclure qu’en témoignant du Christ, le Paraclet est l’Avocat et le Défenseur assidu (bien qu’invisible) de l’œuvre de salut – et de tous ceux qui s’y engagent. Il est aussi le garant de la victoire finale sur le péché et sur le monde soumis au péché, pour le libérer du péché et le conduire sur la voie du salut. ( Jean-Paul II, Audience générale, mercredi 24 mai 1989)

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