Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
(Mt 10, 24-33)
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison. Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu.
Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. »
Les paroles des Papes
« N’ayez pas peur » (Mt 10, 31). L’invitation à la confiance a résonné trois fois dans l’annonce de l’Évangile d’aujourd’hui. Le Seigneur Jésus, le Ressuscité, nous le répète aujourd’hui, il le répète à l’humanité […] N’ayez pas peur ! […] Autour de nous, chers frères et sœurs, et parfois même en nous, se cache la fascination du relatif et du changeant, de ce qui, dans son caractère provisoire, n’engage pas pleinement. La vérité cède ainsi la place au relativisme des opinions.
Dans un tel contexte, les croyants, soutenus par la force de l’Esprit Saint, sont appelés à être une présence critique de toute incomplétude et de toute erreur afin de servir la vérité sans hésitation ni crainte. C’est une dette que l’Église a en particulier envers les jeunes générations, dont l’aspiration naturelle à un monde nouveau ne peut trouver de réponse satisfaisante que dans le Christ, seule authentique « nouveauté » de l’histoire.
[…] Aujourd’hui, ce n’est pas le moment de cacher l’Évangile, mais de « l’annoncer sur les toits » (cf. Mt 10, 27). (Saint Jean-Paul II, Visite pastorale à Foligno, Homélie, 20 juin 1993)
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