Depuis son élection à la présidence de la FECAFOOT en février 2024, Samuel Eto’o fait face à des critiques grandissantes et à des appels répétés à sa démission. Malgré un climat de contestation, l’ancien capitaine des Lions Indomptables s’accroche à son poste, soutenu par des proches comme le Dr Jean Crépin Nyamsi, qui monte au créneau pour défendre son bilan.
Le Dr Nyamsi, allié fidèle de Samuel Eto’o, affirme qu’une véritable campagne de déstabilisation est menée contre le président de la FECAFOOT. « Une machine de guerre est en marche pour faire tomber Samuel Eto’o », a-t-il dénoncé. A l’en croire, ces accusations portent la griffe de certains dirigeants de clubs et figures influentes du football camerounais qui ont pour seul objectif de saboter les réformes en cours.
Il fustige notamment les perturbations liées à la dissolution de la Ligue Professionnelle de Football Camerounais (LPFC). « Certains présidents de clubs créent volontairement le désordre pour bloquer le processus. Nous n’hésiterons pas à saisir le Tribunal Arbitral du Sport », a-t-il averti.
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Alors que des rumeurs évoquent une possible succession par Gérémi Njitap, ancien international camerounais, Nyamsi a rejeté cette hypothèse avec fermeté : « Les urnes ont parlé. Le peuple a choisi Eto’o. Respectons ce choix ».
Critiqué pour ses décisions et son style de gestion, Samuel Eto’o voit son bilan diviser les acteurs du football camerounais. Pour ses soutiens, comme le Dr Nyamsi, il est essentiel de replacer ses actions dans un contexte de réformes ambitieuses.
« Eto’o est humain. Il peut faire des erreurs, mais il a travaillé à moderniser notre football. Noircir son bilan est injuste », estime-t-il.
Ce n’est pas la première fois que le leadership de Samuel Eto’o suscite des controverses. Lors des obsèques d’Issa Hayatou en août 2024, le Dr Nyamsi avait déjà pris la défense d’Eto’o face à des critiques du président de la CAF, Patrice Motsepe, qu’il avait jugées déplacées.
Dans ce climat tendu, Samuel Eto’o garde son cap, mais les tensions autour de sa gestion et les attaques répétées de ses opposants compliquent son mandat. La scène footballistique camerounaise est plus divisée que jamais, laissant entrevoir une période d’incertitudes et de batailles politiques pour l’avenir de la FECAFOOT.
Le feuilleton Eto’o est loin d’être clos.
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