Lamine Yamal, 17 ans, considéré comme l’un des plus grands espoirs du football espagnol, est désormais au cœur d’une affaire judiciaire qui pourrait ternir son image. Selon les médias locaux, le ministère espagnol des Droits sociaux a officiellement demandé le 14 juillet, l’ouverture d’une enquête judiciaire contre le joueur. Au cœur de la polémique : la présence, lors de cet événement privé, de personnes atteintes de nanisme engagées comme animateurs.
Le ministère considère cette mise en scène comme « problématique » sur le plan éthique. Pour Jesús Martín Blanco, directeur général des Droits des personnes handicapées, ces pratiques relèvent d’un « retour au Moyen Âge » et pourraient constituer une atteinte à la dignité humaine. En effet, la législation espagnole interdit toute forme de représentation stigmatisante ou dégradante des personnes en situation de handicap.
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Une association locale de défense des droits des personnes handicapées a rapidement réagi, condamnant fermement l’événement et a annoncé son intention d’intenter des actions en justice contre les organisateurs. « Il ne s’agit pas de moraliser une fête privée, mais de garantir que l’espace social respecte les droits fondamentaux », ont affirmé ses responsables dans un communiqué.
De son côté, l’un des artistes atteints de nanisme ayant participé à l’anniversaire a déclaré à la radio catalane RAC1 avoir été « traité avec respect » durant la prestation. Il dénonce une réaction excessive et un procès d’intention fait au jeune joueur de 18 ans.
Lamine Yamal, pépite du FC Barcelone et de la sélection espagnole, n’a pour l’instant fait l’objet d’aucune accusation pénale. Toutefois, son nom se retrouve malgré lui au centre d’un débat sur les représentations sociales et la frontière entre divertissement et discrimination.
Si certains défenseurs des droits rappellent l’importance de sensibiliser les jeunes célébrités à ces questions, d’autres estiment qu’il ne faut pas criminaliser une fête privée sans preuve d’intention malveillante.
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