La victoire historique du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions, samedi à l’Allianz Arena de Munich, a été entachée par des incidents majeurs, aussi bien sur le terrain qu’en tribune. Alors que le club parisien célébrait son premier sacré en C1, des comportements de certains supporters pourraient valoir au PSG des sanctions disciplinaires de l’UEFA.
Au coup de sifflet final, une foule de supporters a envahi la pelouse. Malgré l’intervention rapide des forces de l’ordre, cette situation a conduit l’UEFA à ouvrir une procédure disciplinaire. Le PSG pourrait être sanctionné pour défaut de maîtrise de ses supporters, une infraction qui figure dans le règlement disciplinaire de l’instance européenne.
Une autre source d’inquiétude pour le PSG réside dans le déploiement d’une banderole portant l’inscription « Stop génocide à Gaza » dans les tribunes de l’Allianz Arena. Cet acte fait écho à un précédent incident lors du match de poule contre l’Atlético Madrid, où une banderole « Free Palestine » avait été brandie au Parc des Princes.
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Selon l’article 16 du règlement disciplinaire de l’UEFA, les clubs sont tenus responsables des comportements de leurs supporters, même en l’absence de négligence avérée. Tout message à connotation politique, idéologique ou provocatrice est strictement interdit.
Si aucune sanction n’avait été infligée à l’automne dernier, les circonstances actuelles, lors de la finale, pourraient pousser l’UEFA à agir plus fermement.
Par ailleurs, ces événements ont suscité de vives réactions, notamment en Israël, où l’ambassadeur américain Mike Huckabee a critiqué ces manifestations et proposé ironiquement que la France « cède une partie de la Côte d’Azur pour créer un État palestinien ».
En France, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a rappelé la nécessité de préserver la neutralité politique dans le sport. « De tels messages n’ont pas leur place dans un stade », a-t-il déclaré.
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