Mesdames et messieurs, accrochez vos ceintures. Ou mieux : jetez-les. Parce que ce qu’il s’est passé hier soir à Munich n’était pas un match de football. C’était une masterclass culinaire sauce football : les Parisiens ont cuisiné l’Inter façon carbonara – sans crème, avec humiliation.
Dès le coup d’envoi, on a compris que les Milanais avaient laissé leur défense à Milan. Ou peut-être dans une valise perdue à l’aéroport. En tout cas, elle n’était pas sur le terrain. Hakimi, ancien pensionnaire de la maison Inter, a ouvert le bal en mode ninja, tranchant la ligne adverse avec un extérieur du pied plus chirurgical qu’un cardiologue suisse.
Et là, BAM. 1-0. Minute 12.
Le temps de finir nos chips et de s’étouffer avec une gorgée de soda, Désiré Doué, alias “le gosse qui joue comme s’il avait 35 ans de carrière”, nous régale d’un deuxième but. Une frappe pleine de jeunesse, d’enthousiasme, et surtout d’un mépris total pour le gardien de l’Inter.
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Mais attendez, ce n’était que l’apéro.
En deuxième période, Doué double la mise, encore. Certains disent qu’il a dribblé deux défenseurs, d’autres qu’il les a envoyés chercher des hot-dogs en tribune. La vérité est peut-être entre les deux. Bref, 3-0, game over ? Que nenni.
Entre en scène Kvaratskhelia. Ou “Kvara” pour les intimes, “le cauchemar des latéraux” pour ses victimes. Il fusille Sommer, le gardien de l’Inter, qui en a vu passer des ballons… mais pas celui-là.
Et puis, pour la touche finale, Mayulu, gamin sorti d’un conte de fée parisien, inscrit le 5e but. À ce moment-là, les supporters de l’Inter se demandent s’ils ne préfèrent pas perdre 1-0 dans un film de Nolan que 5-0 dans un cauchemar en Dolby Surround.
L’héritage des ex-stars ? Enterré sous le feu d’artifice.
Mbappé, Neymar, Messi ? On les a aimés. Mais là, l’équipe de Luis Enrique a montré que Paris, c’est plus qu’un défilé de stars. C’est un collectif. Une machine. Un plat étoilé Michelin servi avec passion et audace.
Les Milanais, eux, repartent avec des valises pleines de regrets, et sûrement quelques cauchemars signés Doué.
Si vous avez raté ce match… prenez un jour de deuil. Ou mieux, regardez le replay en boucle pour comprendre comment le PSG est passé du club maudit à ogre affamé. Hier, les Parisiens n’ont pas juste gagné. Ils ont marqué l’histoire… et probablement traumatisé quelques tifosi à vie.
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