C’est devenu la norme au Real Madrid. Pour dissuader tout prétendant, les clauses libératoires atteignent désormais des sommets vertigineux. Sept joueurs de l’effectif de Xabi Alonso sont ainsi protégés par une clause fixée à un milliard d’euros, un symbole autant qu’un rempart contre les ambitions des clubs les plus riches, notamment ceux du Golfe. Parmi eux, trois Français : Kylian Mbappé, Eduardo Camavinga et Aurélien Tchouaméni.
La Liga espagnole impose aux clubs d’insérer une clause libératoire dans chaque contrat professionnel. Mais depuis le départ de Neymar au PSG en 2017, arraché au FC Barcelone pour 222 millions d’euros, les cadors espagnols ne prennent plus de risques. Ils fixent des montants inaccessibles, souvent dix fois supérieurs à la valeur estimée du joueur sur le marché.
L’été dernier, Kylian Mbappé a rejoint le Real avec un statut de star planétaire. Sans surprise, sa clause a été alignée sur celles de Jude Bellingham, Vinicius Jr ou encore Rodrygo Goes : un milliard d’euros. Un seuil symbolique qui, bien qu’inatteignable, reflète l’importance de ces joueurs dans le projet madrilène.
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Au sein de l’effectif, seuls quelques cadres plus âgés ou joueurs de rotation disposent de clauses inférieures : 800 millions pour David Alaba, 750 pour Brahim Díaz, 700 pour Thibaut Courtois ou encore 500 millions pour Arda Güler, Éder Militão et Dani Ceballos. Ferland Mendy et Fran García sont fixés à 250 millions, tandis que Daniel Carvajal, doyen de l’effectif, ferme la marche avec 45 millions d’euros.
Malgré ces protections extrêmes, l’avenir de Vinicius Jr, l’un des piliers de ces dernières saisons, semble plus incertain. Moins décisif cette année (22 buts et 19 passes en 58 matchs), il aurait souffert de la réorganisation tactique initiée par Carlo Ancelotti depuis l’arrivée de Mbappé.
Sa baisse d’influence et un langage corporel moins flamboyant interrogent. Le Ballon d’Or attribué à Rodri, préféré à Vinicius, aurait aussi pesé psychologiquement.
Le Real n’a jamais été enclin à vendre son ailier brésilien. Officiellement, la direction n’a pas évoqué de mise sur le marché, mais en coulisses, certains observateurs n’excluent plus un départ si une offre XXL venait à émerger.
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