Robert Sullivan, prêtre catholique de l’Alabama, a quitté définitivement le clergé après des accusations graves portées contre lui par une femme. Cette dernière accuse l’ecclésiaste d’avoir entretenu une relation tarifée avec elle dès ses 17 ans.
La plaignante, Heather Jones, aujourd’hui âgée de 33 ans, affirme que le prêtre lui a versé d’importantes sommes d’argent en échange de rencontres privées dont des relations sexuelles. Ces allégations ont été transmises par écrit au diocèse de Birmingham, qui a procédé à un examen des transactions financières liées à Sullivan.
Le diocèse n’a trouvé aucune preuve d’un détournement de fonds de l’Église. Néanmoins, l’affaire a profondément secoué la communauté paroissiale et suscité une vive émotion. L’évêque Steven Raica a confirmé que Robert Sullivan avait demandé à quitter l’état clérical, demande acceptée par le Vatican.
Heather Jones précise que la relation a débuté alors qu’elle travaillait dans un établissement pour adultes et traversait une période de grande vulnérabilité. Robert Sullivan, âgé de plus de 40 ans à l’époque, aurait proposé un soutien financier en échange d’une « relation continue », tirant parti de son jeune âge et de son manque de repères.
L’ancienne danseuse déclare avoir subi des années de manipulation et de dépendance émotionnelle. Elle a porté plainte en 2024, inquiète de savoir que le prêtre exerçait toujours auprès de jeunes paroissiens.
Ordonné en 1993 et longtemps considéré comme un membre influent du diocèse, Robert Sullivan a renoncé à toutes ses fonctions religieuses. Sa laïcisation met un terme à une période sombre pour l’Église locale et souligne l’importance de protéger les jeunes et de traiter rapidement les affaires délicates.
L’événement a provoqué une prise de conscience sur la vigilance nécessaire dans le suivi des comportements des membres du clergé et a encouragé les institutions religieuses à renforcer leurs dispositifs de contrôle et de prévention.
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