Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), intensifient leurs efforts pour reprendre le contrôle de leurs ressources minières. Face à des multinationales puissantes, ces pays cherchent à maximiser les bénéfices tirés de leurs richesses naturelles.
Au Mali, un conflit réflète cette lutte. Le groupe canadien Barrick Gold a suspendu ses opérations sur le site de Loulo-Gounkoto après une saisie ordonnée par le gouvernement malien. L’État détient 20 % de cette mine, qui génère une part significative des revenus nationaux, mais cherche à en tirer davantage.
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D’autres pays de l’AES adoptent des politiques similaires. Le Niger, avec son uranium, et le Burkina Faso, avec ses gisements, visent à capter une plus grande part de la rente minière, parfois jusqu’à 50 %, grâce à des réformes législatives.
Ce tournant est le signe de leur volonté commune de rompre avec une dépendance aux multinationales et de garantir que l’exploitation des ressources profite davantage aux populations locales. L’enjeu n’est pas seulement financier, mais aussi politique et symbolique, marquant une étape cruciale dans la souveraineté économique de ces États.
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