Le Ghana, bien que salué pour ses avancées sociales dans la lutte contre la pauvreté, traverse une période de turbulences économiques susceptibles d’anéantir ces progrès. Selon un rapport de la Banque mondiale publié en avril 2025, plus de 25 % des Ghanéens vivent désormais dans l’extrême pauvreté avec moins de 2,15 dollars par jour (environ 30,28 GH¢).
Cette dégradation économique résulte de multiples facteurs. Une inflation galopante réduit le pouvoir d’achat, rendant les produits essentiels hors de portée pour de nombreux ménages. La dépréciation continue de la monnaie nationale alourdit le coût des biens importés, exacerbant les difficultés des populations.
Par ailleurs, les aléas climatiques tels que sécheresses et inondations affectent gravement l’agriculture, principale source de subsistance dans les zones rurales, aggravant ainsi l’insécurité alimentaire.
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Face à cette situation, la Banque mondiale propose plusieurs mesures. Elle insiste sur l’urgence de renforcer les programmes de protection sociale en faveur les ménages les plus vulnérables.
Une priorité est également donnée à la maîtrise de l’inflation, à la stabilisation de la monnaie nationale et à l’investissement dans des infrastructures résilientes au climat pour protéger l’agriculture.
Ces recommandations, si elles sont appliquées, pourraient inverser la tendance et préserver les acquis sociaux. Cependant, leur mise en œuvre nécessitera un engagement fort des autorités et une gestion rigoureuse des ressources disponibles.
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