Au Niger, le gouvernement du Général Tiani intensifie ses efforts pour garantir l’accessibilité du gaz aux ménages nigériens. Subventionné par l’État, le prix d’une bouteille de gaz de 12 kg est fixé à 3750 FCFA, tandis que celle de 6 kg coûte désormais 1800 FCFA. Cependant, des irrégularités dans l’application de ces tarifs ont été constatées, ce qui a poussé le ministère du Commerce et de l’Industrie à agir.
Le 14 mai 2025, une réunion a rassemblé le ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Seydou, et les professionnels du secteur. L’objectif était de s’assurer que les tarifs réglementés sont respectés à travers le pays.
Cette rencontre a vu la participation de représentants de la Société de Raffinage de Zinder (SORAZ), de la Société Nigérienne de Pétrole (Sonidep), de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Énergie (ARSE), des centres emplisseurs et des revendeurs.
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Le ministre a rappelé à cette occasion l’importance des subventions de l’État. Pour lui, ces efforts visent à améliorer le pouvoir d’achat des Nigériens tout en réduisant l’utilisation du bois comme source d’énergie. « L’État subventionne le gaz pour le rendre accessible et améliorer les conditions de vie des populations », a-t-il déclaré.
Au cours de la réunion, les acteurs de la chaîne de distribution ont exprimé leurs défis, notamment en matière de logistique et de marges bénéficiaires. Le ministre a assuré qu’un suivi rigoureux serait mis en place, avec des contrôles réguliers pour garantir que les consommateurs paient le prix officiel.
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