Donner son sang pourrait protéger non seulement des vies, mais aussi la santé des donneurs eux-mêmes. Une récente étude germano-britannique, publiée dans la revue Blood, révèle que les donneurs réguliers développent une mutation génétique qui favorise les cellules non cancéreuses. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives dans la prévention des cancers du sang.
Les chercheurs ont comparé deux groupes : des donneurs fréquents (plus de 100 dons dans leur vie) et des donneurs occasionnels. Résultat : une mutation bénéfique a été identifiée chez les premiers, favorisant la production de cellules saines.
Ce phénomène s’explique par le « stress positif » que subit l’organisme lors des dons. Pour compenser la perte de sang, la moelle osseuse intensifie la production de cellules sanguines, stimulant ainsi un renouvellement cellulaire bénéfique.
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Le docteur Vincent Valinducq souligne que ce mécanisme pourrait réduire le risque de leucémie. Toutefois, les chercheurs appellent à la prudence. L’échantillon reste limité, et les donneurs réguliers, généralement en bonne santé, pourraient biaiser les résultats.
Cette avancée scientifique offre un double avantage. Elle encourage le don de sang tout en offrant un espoir pour la recherche contre le cancer. Une piste prometteuse qui pourrait révolutionner la prévention et le traitement des leucémies.
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