Malgré une rupture brutale, l’Alliance des États du Sahel (AES) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) affichent une volonté commune. En effet, ces deux alliances veulent unir leurs forces contre la menace terroriste qui fragilise la sous-région ouest-africaine.
Réunis à Bamako, les représentants des deux organisations ont annoncé la mise en place d’une coopération renforcée, laissant de côté leurs différends politiques pour faire face à un ennemi commun.
Ce dialogue fait suite au retrait soudain du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO avec comme conséquence, la suspension de plusieurs accords bilatéraux, essentiels dans la lutte antiterroriste.
Cette situation profondément désorganisé la coordination militaire régionale. Par exemple, le Bénin, allié de la CEDEAO dans cette lutte, a vu sa coopération militaire avec ces pays interrompue.
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Au-delà de la lutte antiterroriste, cette réunion diplomatique s’inscrit dans une logique de protection des populations. Le communiqué final rappelle la volonté des chefs d’État de préserver les acquis régionaux, notamment la libre circulation des personnes et des biens, malgré les tensions.
Ce cadre de dialogue rétablit un espace de concertation nécessaire pour stabiliser une zone marquée par des crises politiques et sécuritaires.
Rappelons que depuis plusieurs mois, des missions de médiation, notamment menées par Bassirou Diomaye Faye, président du Sénégal, et John Dramani Mahama, président du Ghana, œuvrent à désamorcer la crise. Ces efforts commencent à porter leurs fruits, avec ce regain de coopération entre AES et CEDEAO.
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