Deux jours après avoir échoué en finale de Ligue Europa face à Tottenham, Manchester United déclenche une nouvelle vague de licenciements. Le club a annoncé à certains de ses employés leur mise à pied, dans le cadre d’un vaste plan de réduction des coûts dirigé par Jim Ratcliffe, nouveau copropriétaire et patron du groupe Ineos.
Ce « plan de transformation » vise à rétablir l’équilibre financier après des pertes de plus de 370 millions de livres sterling sur cinq ans. Dès cette semaine, environ 200 salariés verront leur départ officialisé.
Ce mouvement s’accompagne d’autres mesures d’austérité. Il s’agit de la fermeture de la cantine du personnel, l’augmentation des prix des billets, réduction des services de restauration, et suppression du rôle d’ambassadeur rémunéré de Sir Alex Ferguson.
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La situation est d’autant plus tendue que ces licenciements interviennent dans un contexte sportif délicat. L’équipe, non qualifiée pour la Ligue des champions, devrait perdre environ 100 millions de livres, et la valeur de l’action du club a chuté de 160 millions de livres en bourse.
Ces décisions suscitent une vive indignation. Supporters et employés dénoncent une gestion perçue comme froide et déconnectée des valeurs historiques du club. Pour beaucoup, la quête de rentabilité semble primer sur l’humain et l’identité de Manchester United.
Ruben Amorim, entraîneur arrivé en novembre, a exprimé son désarroi face à cette situation. Il a même proposé de quitter son poste si les fans ou la direction estimaient qu’il portait une responsabilité dans cette crise.
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