Au Nigeria, une importante opération menée par les Forces armées a conduit à l’interpellation de 41 personnes, dont des militaires, policiers et civils, accusés d’avoir fourni des armes aux groupes terroristes actifs dans plusieurs régions du pays.
Parmi les personnes arrêtées figurent 18 soldats, 15 policiers mobiles et huit civils, parmi lesquels un chef traditionnel, selon le porte-parole de l’armée nigériane, Ademola Owolana. Il dénonce « des soldats motivés par la cupidité » qui ont délibérément détourné des armes et des munitions des stocks militaires pour les livrer aux djihadistes.
D’après une étude de Conflict Armament Research (CAR), environ 20 % des armes employées par les groupes terroristes proviennent directement des casernes nigérianes.
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Face à cette situation, les autorités ont lancé une vaste opération de lutte contre le vol d’armes et munitions dans les installations militaires, qui a permis ces arrestations.
Le président Bola Tinubu, engagé à combattre l’insécurité dans le pays, a réaffirmé sa détermination à mettre fin à ce fléau, en s’appuyant sur une volonté politique forte et des actions concrètes visant à renforcer la sécurité intérieure.
Cette affaire met en exergue les défis majeurs auxquels fait face le Nigeria dans sa lutte contre le terrorisme, notamment la question sensible de la fidélité et de la corruption au sein de ses forces armées.
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