L’Université Ibn Zohr d’Agadir est au cœur d’un scandale après l’arrestation d’Ahmed Qlich, un enseignant accusé de monnayer l’accès aux diplômes universitaires. Cette affaire, révélée récemment, a mis en évidence des failles dans la gestion et la crédibilité des diplômes universitaires au Maroc.
Face à l’ampleur de la controverse, le ministre de l’Enseignement supérieur, Azzedine El Midaoui, a répondu aux interpellations des députés lors d’une session parlementaire dédiée. Quatre questions orales ont été posées.
Le ministre a au cours de son oral devant les députés, assuré que des mesures fermes sont en cours pour rétablir la confiance. Une réforme du système des diplômes est envisagée, dont la mise en place d’un système d’information intégré pour mieux gérer les parcours des étudiants et prévenir toute manipulation.
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Concernant le cas d’Ahmed Qlich, El Midaoui a rappelé que le dossier est entre les mains de la justice, tandis que les enseignants impliqués ont été suspendus à titre conservatoire.
En parallèle, une mission d’inspection centrale a été dépêchée dans plusieurs facultés d’Agadir pour enquêter sur les pratiques administratives et pédagogiques. Le ministre a annoncé qu’un rapport détaillé, assorti de recommandations, sera prochainement publié.
Ce document vise à renforcer les mécanismes de contrôle interne, à améliorer la gouvernance et à prévenir de futures dérives.
El Midaoui a également insisté sur la nécessité de promouvoir des valeurs d’éthique et d’intégrité au sein de l’université marocaine, tout en soulignant que ce scandale ne reflète pas la qualité globale des institutions universitaires du pays.
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