Le président congolais Félix Tshisekedi initie une démarche diplomatique majeure avec la création d’une coordination spéciale d’experts chargée de négocier un partenariat stratégique avec les États-Unis. Cet accord, basé sur un échange « minerais contre appui militaire », vise à renforcer les capacités sécuritaires de la République démocratique du Congo (RDC) tout en structurant les relations bilatérales dans un contexte de paix régionale incluant le Rwanda.
Cette coordination est dirigée par trois figures du cabinet présidentiel à savoir : Thérèse Kayikwamba Wagner (ministre des Affaires étrangères), Kizito Pakabomba Kapinga Mulume (ministre des Mines) et Guy-Robert Lukama Nkunzi (président du Conseil d’administration de la Gécamines).
Ils sont épaulés par Me Pascal Agboyibor, un expert juridique reconnu pour son expérience dans les projets miniers et énergétiques à travers l’Afrique. Le secrétariat technique, composé de 22 experts issus d’organismes comme la Cominière SA et le Cadastre minier, aura pour mission de suivre l’avancée des négociations et d’évaluer leur impact.
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Par ce accord en préparation, Kinshasa compte sur le soutien du cabinet de lobbying américain Von Batten-Montague-York pour établir des relations directes avec l’administration américaine.
L’objectif est d’obtenir un soutien militaire destiné à renforcer la lutte contre les groupes armés à l’Est, tout en capitalisant sur les immenses ressources minières du pays.
Pour Tshisekedi, cet accord doit se faire dans le respect des cadres légaux et garantir des retombées équitables pour les populations congolaises. La présidence entend en faire un levier économique et diplomatique, à la fois pour renforcer la sécurité et asseoir la souveraineté minière de la RDC.
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