« La démocratie colombienne saigne, mais elle ne cédera pas face à la violence », a déclaré Gustavo Petro après l’attaque contre le sénateur Miguel Uribe. L’homme, candidat à la présidence pour 2026, lutte pour sa vie après avoir été grièvement blessé par balles lors d’un meeting à Bogota, ce samedi 8 juin 2025.
Cet attentat, qualifié de « tentative contre la démocratie » par les autorités, plonge la Colombie dans un choc profond.
Alors qu’il s’adressait à ses partisans dans l’ouest de la capitale, trois coups de feu ont éclaté et touché Miguel Uribe à la tête et au genou. Transporté d’urgence à la clinique Santa Fe, le politicien de 39 ans subit une intervention neurochirurgicale. « Il lutte pour sa vie », a déclaré son épouse sur X (anciennement Twitter).
L’auteur présumé, un mineur blessé à une jambe, a été neutralisé par les gardes du corps du sénateur. Une arme de poing a été retrouvée, mais les motifs de l’attaque demeurent flous. Deux autres personnes présentes sur les lieux ont également été blessées.
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Dans la foulée, le président Gustavo Petro a dénoncé cet acte avec fermeté. « La Colombie doit respecter la vie de ses enfants. Cet attentat est une attaque contre nous tous », a-t-il affirmé dans une allocution solennelle tout en appelant à défendre la démocratie contre les violences politiques.
L’ex-président Alvaro Uribe, mentor politique de Miguel Uribe (sans lien de parenté), s’est aussi prononcé. Il a qualifié l’attaque de « coup porté à un espoir pour la nation ». La communauté internationale, notamment l’ONU et des dirigeants voisins, a également exprimé son soutien au sénateur.
Petit-fils de l’ex-président Julio Cesar Turbay et fils de Diana Turbay, journaliste tuée par les forces de sécurité en 1991 après un enlèvement par le cartel de Pablo Escobar, Miguel Uribe incarne une nouvelle génération de leaders conservateurs.
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