Le président américain Donald Trump traverse une période difficile. Sa côte de popularité est tombée à 46 % selon le dernier sondage. Parallèlement, 52 % des Américains désapprouvent désormais son action, une baisse de six points qui reflète le climat de tensions sociales et politiques actuel.
Les mouvements de protestation « No Kings » se multiplient dans plusieurs grandes villes comme Detroit, Los Angeles et Portland. Entre 4 et 6 millions de citoyens, selon les estimations de G. Elliott Morris, analyste politique, ont rejoint ces manifestations pour dénoncer ce qu’ils perçoivent comme des dérives autoritaires du gouvernement Trump.
En effet, le déploiement controversé de 40 000 soldats de la Garde nationale et de 700 marines à Los Angeles, après des affrontements entre agents de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement) et des manifestants, a exacerbé les tensions.
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Ce déploiement, perçu comme une réponse disproportionnée, a galvanisé le mécontentement populaire.
« Il a gagné sur deux questions : l’économie et l’immigration. Mais les électeurs réalisent désormais les conséquences : hausse des prix, instabilité économique mondiale, et une politique d’expulsions jugée inhumaine », a déclaré Christy Setzer, stratège démocrate.
Rappelons que cette crise de confiance intervient à un moment critique pour le président Donald Trump qui se prépare à défendre son mandat lors de l’élection de mi-mandat.
Les manifestations « No Kings », en plus d’être un symbole de rejet, pourraient influencer les résultats électoraux, notamment dans des États clés où les minorités et les jeunes électeurs jouent un rôle décisif.
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