Le président ougandais Yoweri Museveni, âgé de 80 ans, a été désigné candidat du Mouvement de Résistance Nationale (NRM) pour la présidentielle de janvier 2026. Cette annonce, faite le 24 juin 2025, reflète son ambition de décrocher un septième mandat, ce qui prolongerea ainsi son règne à la tête du pays, entamé en 1986.
Tanga Odoi, président de la commission électorale du NRM, a annoncé que Yoweri Museveni retirera les formulaires officiels de candidature le 28 juin au siège du parti. Cette étape officialise sa candidature à la présidence du parti et à l’élection présidentielle de 2026.
Le parcours politique de Museveni repose sur deux modifications constitutionnelles majeures : l’abrogation de la limite du nombre de mandats et la suppression de la limite d’âge, qui lui permettent de briguer la présidence sans contrainte.
Son contrôle sur les institutions et son habileté à s’ajuster aux dynamiques politiques ont renforcé sa longévité au pouvoir.
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Une opposition déterminée
Face à cette nouvelle candidature, l’opposition ougandaise annonce une mobilisation sans précédent. Les partis d’opposition et la société civile dénoncent une confiscation du pouvoir et appellent à une alternance politique. Le scrutin de janvier 2026 s’annonce donc comme un véritable test pour la démocratie ougandaise.
Après quatre décennies de présidence, Museveni incarne à la fois la stabilité pour ses partisans et un symbole d’immobilisme pour ses détracteurs. Alors que les préparatifs électoraux s’intensifient, l’avenir politique de l’Ouganda repose sur l’issue de cette élection cruciale, continuité entre et changement.
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