À la recherche d’une stabilité durable, la République démocratique du Congo avance avec la signature de l’accord de paix à Washington. Ce lundi 30 juin 2025, le président Félix Tshisekedi a qualifié cet accord de « pas vers une nouvelle ère de stabilité » pour la RDC, pour la République démocratique du Congo (RDC). Toutefois, il a insisté sur la nécessité d’un engagement collectif pour protéger cette paix fragile.
Dans son discours, il a abordé la question sensible des réparations pour les crimes commis dans l’est du pays, qui n’est pas incluse dans l’accord. Cependant, il a assuré que son gouvernement continuerait à exiger justice pour les victimes et que les auteurs de ces atrocités seraient tenus responsables.
En matière économique, Félix Tshisekedi a confirmé la signature prochaine d’un accord avec les États-Unis sur l’exploitation minière.
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Ce partenariat fera de la RDC un acteur majeur de la transition énergétique mondiale, tout en garantissant que les retombées économiques bénéficieront directement au peuple congolais. « Les ressources de notre pays ne seront ni bradées ni compromises », a-t-il déclaré fermement.
Sur le plan politique, le président a aussi évoqué sa rencontre récente avec Martin Fayulu, un opposant de premier plan. Il a qualifié cet échange de pas important vers une réconciliation nationale nécessaire pour transcender les divisions et renforcer l’unité du pays.
Martin Fayulu a quant à lui salué l’accord de paix, le qualifiant de « perfectible » mais porteur d’espoir pour mettre un terme aux violences armées. À l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la RDC, il a lancé un appel en faveur d’un « dialogue national inclusif » afin de répondre aux enjeux politiques et sociaux actuels.
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