Après sept jours sans nourriture, eau, ni médicaments, Succès Masra, président du parti politique Les Transformateurs, a suspendu sa grève de la faim. Détenu depuis quarante jours, il avait entamé cette action pour manifester sa solidarité avec le peuple tchadien et dénoncer « les injustices et inégalités » qui pèsent sur le pays.
Selon son collectif d’avocats, cette grève de la faim visait également à exiger des réformes profondes et une libération des « énergies emprisonnées par ces injustices ». Me Francis Kadjilembaye, l’un des membres de son équipe juridique, a expliqué que cette décision a été arrêtée sur la recommandation de son médecin, qui a exprimé des inquiétudes quant à l’impact sur sa santé, notamment en raison de traitements médicaux impératifs.
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« Physiquement affaibli, mais moralement combatif », Succès Masra reste déterminé, selon son collectif, à poursuivre son combat politique. Sa comparution devant le juge d’instruction est attendue dans les prochains jours pour une confrontation liée aux accusations portées contre lui.
Interpellé le 16 mai 2025, l’homme politique est accusé d’incitation à la haine et de complicité d’assassinat, notamment dans le cadre du massacre de Mandakao, qui avait causé la mort de plus de 35 personnes.
Le sort de Succès Masra demeure une affaire très suivie, tant par ses partisans que par les observateurs politiques, dans un contexte marqué par de vives tensions politiques au Tchad.
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