Le pubis, souvent méconnu et peu évoqué, joue pourtant un rôle fondamental dans notre corps. Situé à la jonction du bas-ventre et des organes génitaux, il assure la stabilité du bassin, protège les organes pelviens, participe à la posture, à la mobilité et au plaisir sexuel. Anatomiquement, le pubis comprend l’os pubien, le mont du pubis (ou mont de Vénus chez la femme), la symphyse pubienne qui est une articulation souple entre les deux os pubiens, ainsi que la peau et ses annexes comme les glandes et follicules pileux.
Cette zone évolue avec l’âge. A la puberté, l’apparition des poils est le signe de la maturité sexuelle, tandis qu’à l’âge adulte, elle est sollicitée lors des rapports sexuels, de la grossesse et en lien avec certains contraceptifs. À la ménopause ou andropause, la peau s’amincit et devient plus sèche, avec une modification possible du relief du mont pubien. Après 60 ans, la peau devient plus fragile, ce qui impose une attention particulière à son entretien, notamment par l’hydratation et le maintien de la musculature pelvienne.
Le pubis joue plusieurs rôles déterminant : il protège les organes internes en amortissant les chocs, stabilise le bassin pour garantir équilibre et posture, contribue au plaisir sexuel grâce à sa richesse en terminaisons nerveuses, et facilite l’accouchement par la souplesse de la symphyse pubienne.
LIRE AUSSI : États-Unis : Trump ridiculise le parti d’Elon Musk
Cependant, cette zone peut être sujette à divers troubles. La pubalgie, fréquente chez les sportifs, provoque des douleurs liées à l’inflammation musculaire ; les douleurs pelviennes chroniques peuvent avoir des origines gynécologiques, digestives ou musculaires ; après un accouchement, certaines femmes souffrent encore à cause d’un étirement excessif des tissus ; la peau peut être affectée par des infections cutanées comme les poils incarnés ou abcès, et des hernies inguinales peuvent aussi provoquer douleurs et gêne. Par ailleurs, les infections sexuellement transmissibles (herpès, syphilis, papillomavirus) peuvent entraîner des lésions et démangeaisons.
Pour préserver la santé de cette zone sensible, quelques règles simples s’imposent : un lavage quotidien avec un savon doux au pH adapté, éviter le lavage interne vaginal, une épilation douce et rigoureuse en privilégiant la cire chaude ou la tondeuse, ainsi que le port de sous-vêtements en coton, propres et amples pour limiter les irritations. Il faut éviter les parfums ou déodorants qui risquent d’irriter la peau. Une hydratation régulière avec des crèmes apaisantes est recommandée, surtout en cas de sécheresse ou après épilation.
Enfin, la vigilance est de mise. Toute douleur persistante, rougeur, bosse, démangeaison ou lésion doit amener à consulter un professionnel de santé, qu’il soit généraliste, gynécologue, dermatologue ou kinésithérapeute. En prenant soin de son pubis avec douceur et régularité, on contribue à son bien-être général, à la santé sexuelle et à la qualité de vie au quotidien.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.
Views: 1
