À Washington, la diplomatie américaine intensifie ses efforts pour organiser une rencontre entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame avant la fin du mois de juillet 2025.
Appuyé par l’administration Donald Trump, ce sommet ambitionne de sceller un accord de paix définitif et d’établir des textes économiques entre les deux nations, toutes deux profondément affectées par des années de conflit dans la région des Grands Lacs.
Toutefois, cette démarche soulève des inquiétudes, notamment chez l’Église catholique congolaise. La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) reconnaît l’importance du dialogue inclusif, mais met en garde contre une logique troublante, craignant que la paix ne soit troquée « contre les minerais ».
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Le cardinal Ambongo a vivement critiqué ce qu’il considère comme un chantage géopolitique et mis en avant l’échec des solutions similaires ailleurs, notamment en Ukraine.
« Congolais et Rwandais, vous êtes en guerre à cause des minerais, et moi, le grand Trump, j’arrive, je vous réconcilie, et vous me donnez les minerais », a-t-il déclaré tout en appelant à éviter les « fausses solutions ».
Malgré ces mises en garde, le gouvernement congolais affirme son soutien total à la médiation américaine. Kinshasa insiste sur la nécessité d’aboutir à un accord global mettant fin aux violences dans l’Est, notamment contre le groupe rebelle M23, et espère traduire les avancées diplomatiques en une paix durable.
En parallèle, les Églises catholique et protestante ont lancé un « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble » afin d’élargir le dialogue à l’ensemble de la société congolaise et régionale, pour garantir une stabilité inclusive et durable.
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