En visite dans l’Est de l’Ukraine, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a salué mardi les discussions de paix prévues mercredi entre Kiev et Moscou.
« C’est très bien que des discussions puissent se poursuivre, mais à condition qu’elles conduisent à une rencontre au niveau des chefs d’État », a déclaré Jean-Noël Barrot sur France Inter tout en réaffirmant l’engagement de la France à soutenir les efforts diplomatiques pour mettre fin au conflit.
Alors que la guerre fait toujours rage, avec des bombardements russes intensifiés et des avancées territoriales sur le front, Kiev a annoncé une nouvelle session de pourparlers pour mercredi, après deux rencontres infructueuses à Istanbul.
Le président Zelensky milite pour une trêve de 30 jours sans condition, une proposition que la Russie n’a toujours pas acceptée.
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« On ne négocie pas sous les bombes », a insisté Jean-Noël Barrot. A ses dires, l’Ukraine a accepté cette trêve depuis cinq mois sans réponse positive de Moscou.
En parallèle, la pression internationale s’intensifie. L’Union européenne a adopté la semaine dernière un 18e paquet de sanctions ayant pour but de réduire les revenus pétroliers de la Russie. De son côté, Donald Trump a fixé un ultimatum de 50 jours à la Russie pour mettre fin à la guerre, faute de quoi Washington renforcera ses propres sanctions.
Paris se dit prêt à « aller plus loin » si Moscou ne fléchit pas. « J’ai d’ores et déjà demandé à mes équipes de préparer un nouveau paquet de sanctions encore plus lourd », a prévenu le chef de la diplomatie française.
Dans un contexte de tensions persistantes, la communauté internationale mise désormais sur une éventuelle rencontre Zelensky-Poutine pour faire émerger une sortie de crise durable.
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