Au Nigeria, la sénatrice Natasha Akpoti-Uduaghan, suspendue en mars dernier, a tenté de rejoindre son siège après la levée judiciaire de sa sanction. Malheureusement, elle s’est vue physiquement empêchée d’entrer dans l’enceinte parlementaire ce mardi 22 juillet 2025.
Accompagnée de plusieurs soutiens, la sénatrice a été confrontée à un cordon policier composé d’agents lourdement armés qui ont bloqué tous les accès au bâtiment. Natasha Akpoti-Uduaghan a dénoncé ce qu’elle qualifie d’« atteinte à la démocratie » et d’un « piétinement » de la décision de justice par l’actuelle direction du Sénat, dirigée par Godswill Akpabio.
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L’affaire remonte à une suspension de six mois infligée à la sénatrice, après ses accusations publiques de harcèlement sexuel contre Godswill Akpabio, président de la chambre haute. Le tribunal nigérian, dans un jugement rendu le 5 juillet, a estimé cette sanction « excessive » et a ordonné sa réintégration afin d’assurer la représentation de sa circonscription.
Toutefois, le Sénat a refusé de se conformer à ce jugement qu’il considère comme un simple avis non contraignant. Ses représentants rappellent que Mme Akpoti-Uduaghan a été sanctionnée également pour avoir désobéi à une interdiction de parler publiquement de cette affaire et pour ne pas avoir réglé l’amende qui en découle.
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