dimanche 16 novembre 2025

Ces pays africains qui ont dit non aux importations et à la culture d’OGM

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Le continent africain se divise sur la question des OGM. Si certains pays, comme l’Algérie, Madagascar ou le Zimbabwe, ont banni toute importation ou culture d’organismes génétiquement modifiés, d’autres commencent à ouvrir prudemment la porte à la biotechnologie.

Pour les autorités de ces pays opposés, les OGM constituent une menace pour les systèmes agricoles endogènes, la biodiversité et la santé publique. Des préoccupations qui les ont poussées à inscrire ces interdictions dans leur législation nationale.

À l’inverse, l’Afrique du Sud fait figure de pionnière sur le continent, avec des cultures commerciales de maïs, soja et coton transgéniques. Le Ghana, le Nigeria et le Kenya lui emboîtent progressivement le pas, avec l’autorisation des essais sous contrôle et l’élaboration des lois sur la biosécurité et l’étiquetage.

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Sur le papier, les OGM offrent des perspectives alléchantes : tolérance à la sécheresse, résistance aux maladies, rendements renforcés. Des atouts non négligeables à l’heure où les changements climatiques redessinent le paysage agricole.

Mais l’Afrique avance prudemment. Les opinions publiques restent sceptiques, les législations inégales, et les pressions internationales nombreuses. Malgré un marché mondial en croissance estimé à 871 millions de dollars d’ici 2025, le continent peine encore à trancher définitivement et préfère tracer sa propre voie.

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