Le suspense est levé en Côte d’Ivoire. Ce mardi 29 juillet 2025, le président Alassane Ouattara a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 25 octobre prochain.
Le chef de l’État fonde sa décision sur le climat national, qu’il décrit comme fragilisé par des tensions sécuritaires et des défis économiques majeurs. Il met également en avant la nécessité de préserver la stabilité des institutions. Quant à sa condition physique, il se veut rassurant et affirme être « apte » à exercer un nouveau mandat.
« Mon pays fait face à des défis sécuritaires, économiques et monétaires sans précédent », a-t-il déclaré. Face à ce tableau, Ouattara se présente comme un homme de devoir plus que de désir.
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A l’en croire, sa candidature est un acte de responsabilité, et non d’ambition personnelle. Et pour clore le débat sur sa capacité physique à diriger le pays pour les cinq prochaines années, il rappelle à ses détracteurs que sa santé lui permet d’être canditat.
En effet, à 83 ans, l’homme sait que l’âge peut être vu comme une limite. Il devance ainsi la critique en affirmant qu’il reste physiquement et mentalement apte à gouverner, et donc légitime à solliciter la confiance du peuple.
Mais cette posture défensive révèle aussi une inquiétude. En 2020 déjà, sa décision de se représenter avait suscité des remous, malgré la validation constitutionnelle. L’histoire pourrait se répéter, car une partie de l’opinion publique reste attachée à l’idée d’alternance.
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