Au Cameroun, l’affaire des vidéos intimes d’une officier de police fait grand bruit. Christelle Eboa, l’un des protagonistes apparus dans plusieurs séquences diffusées sur les réseaux sociaux, a finalement décidé de prendre la parole pour rétablir la vérité et dénoncer une campagne de diffamation dont elle serait victime.
Dans une publication virale sur Facebook, la policière affirme ne pas être homosexuelle. Elle révèle surtout qu’un haut gradé de la police la harcèlerait depuis plusieurs mois, mais qu’elle aurait systématiquement rejetées ses avances.
Selon elle, ce supérieur, dont elle ne dévoile pas encore le nom, serait à l’origine de la diffusion des vidéos par vengeance et pour lui « rendre la vie dure ».
« Par respect pour mon époux et mes convictions religieuses, j’ai toujours refusé ses avances. Mais cet homme, par rancune, a promis de me nuire », écrit-elle avant d’inviter le supérieur en question à « répondre de ses actes ».
Christelle Eboa met également en garde contre l’impunité. « Nul n’est au-dessus de la loi », a-t-elle rappelé.
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Ci-dessous, la réaction de Christelle Eboa
« À l’attention du public Camerounais
je suis Christelle Eboa je sais que beaucoup d’entre vous me connaissent déjà alors si je fais cette sortie c’est justement pour apporter un démenti à tous ce qui ce dis sur moi depuis hier je ne suis pas homosexuel pour commencer.
Tous ce qui ce dis sur moi depuis hier est une mascarade montée de toute pièce par l’un de mes supérieurs hiérarchique qui me harcèle depuis un bon moment pour le moment je vais taire son nom mais j’espère qu’il va très bien se reconnaître et répondre de ses actes pour toute cette diffamation faîte à ma modeste personne.
En fait cet homme me drague depuis que je suis en service dans ce commissariat mais par respect pour mon époux et vu mes convictions religieuses je n’ai fais que refusé ses avances et par rancune pour cela il a promis de me rendre la vie dur monsieur j’espère que vous tomberez sur ce message et vous répondrez très vite de vos actes merci pour votre attention.
… Je ne peux pas me calmer maintenant j’ai plus rien à perdre ce monsieur m’a tous pris alors soyez rassuré vous allez bientôt le découvrir un peu de patience tu te crois fort au dessus de la loi mais non monsieur le procureur laisse moi te rappeler que nul n’est supérieur à la loi ».
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