Le président Donald Trump relance la pression sur l’industrie pharmaceutique. En effet il a adressé ce jeudi 31 juillet 2025, des lettres officielles à 17 grands laboratoires pour leur enjoindre de réduire le prix des médicaments sous peine de sanctions.
La Maison-Blanche a confirmé l’envoi de ces courriers lors d’un point presse animé par Karoline Leavitt, porte-parole de l’exécutif. « Il a signé 17 lettres aux sociétés pharmaceutiques », a-t-elle affirmé avant de lire celle envoyée à David Ricks, PDG d’Eli Lilly. Peu après, le contenu intégral des missives a été publié sur la plateforme Truth Social de Donald Trump.
Dans des lettres quasiment identiques, le président met en garde les laboratoires. « Si vous refusez d’agir, nous déploierons tous les moyens à notre disposition pour protéger les familles américaines contre les pratiques abusives en matière de prix des médicaments », précise la lettre. Il exige des « engagements fermes » avant le 29 septembre. Les groupes visés sont notamment Merck, Novartis, Pfizer, Sanofi, AstraZeneca, Eli Lilly et Novo Nordisk.
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Par cette mise en garde, Donald Trump cherche à concrétiser une promesse phare de son premier mandat : faire baisser le coût des médicaments, notoirement plus élevé qu’en Europe. Une étude de la Rand Corporation révèle que les Américains paient en moyenne 2,5 fois plus que les Français pour leurs traitements sur ordonnance.
Le 12 mai, le président avait déjà dévoilé un plan pour aligner les prix des médicaments américains sur ceux pratiqués dans les autres grandes puissances économiques. Il promettait des baisses allant jusqu’à 90 % pour certains traitements. Mais cette ambition, restée lettre morte lors de son premier mandat, fait désormais l’objet d’un calendrier précis.
La réaction des marchés ne s’est pas fait attendre. À la Bourse de New York, le secteur pharmaceutique a enregistré des pertes notables. Merck a chuté de 3,59 %, AstraZeneca de 3,26 % et Novo Nordisk de 4,65 %. Eli Lilly, Sanofi et Pfizer ont également reculé.
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