L’Organisation des Nations Unies (ONU) tire la sonnette d’alarme. Le Soudan et le Tchad font face à une menace d’épidémie de choléra, particulièrement dans les zones qui accueillent des réfugiés.
Selon les données compilées par l’organisation, la situation est préoccupante au Darfour, au Soudan, où les populations déplacées souffrent d’un manque criant de ressources essentielles : eau potable, nourriture, électricité, moyens financiers et autres besoins vitaux. L’ONU souligne que cette précarité rend les habitants extrêmement vulnérables aux maladies hydriques, dont le choléra.
Au Tchad, le risque se concentre dans le camp de réfugiés d’Iridimi. Ici, l’absence d’accès à l’eau propre et aux infrastructures sanitaires accentue les dangers. Les conditions de vie précaires favorisent la propagation de l’infection.
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D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le choléra est une maladie bactérienne hautement contagieuse, transmise par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés. Elle provoque des diarrhées aiguës entraînant une déshydratation sévère. Sans traitement rapide, l’infection peut être fatale en quelques heures.
Face à cette menace, l’ONU appelle à une mobilisation urgente pour fournir de l’eau potable, améliorer l’assainissement et assurer un accès rapide aux soins. L’organisation insiste sur la nécessité d’une réponse coordonnée pour prévenir une crise sanitaire de grande ampleur.
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