Le président Donald Trump a annoncé le lundi 11 août 2025 le passage de Washington sous contrôle direct des autorités fédérales, avec le déploiement immédiat de 800 militaires de la Garde nationale et plusieurs centaines d’agents fédéraux du FBI.
L’objectif officiel est de « mettre fin à la criminalité » et de « nettoyer » la capitale, décrite par Trump comme « envahie par des gangs violents » et en proie à « l’anarchie ».
En vertu du statut particulier de Washington, qui ne dispose pas d’une pleine autonomie constitutionnelle, le Congrès conserve la compétence ultime sur ses affaires. Le président réaffirme son intention de réduire encore cette autonomie, déjà limitée par la loi de 1973.
Dans ce cadre, la procureure générale Pam Bondi a été nommée à la tête de la police métropolitaine, assistée de Terry Cole, administrateur de la DEA et commissaire fédéral par intérim. Aux côtés du président figuraient également plusieurs hauts responsables fédéraux, dont le secrétaire à la Défense Pete Hegseth et le directeur du FBI Kash Patel.
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« La criminalité à Washington prend fin aujourd’hui », a déclaré Pam Bondi. Il a à cet effet, promis utiliser « tous les pouvoirs » pour rétablir l’ordre. De son côté, Donald Trump a qualifié ce jour de « Liberation Day ». « Nous allons reprendre notre capitale et la rendre plus sûre et plus belle que jamais », a-t-il affirmé.
L’opération, déjà amorcée durant le week-end, mobilise environ 450 agents fédéraux, dont 130 du FBI, patrouillant aux côtés de la police locale. Leur mission va de la vérification des véhicules volés, du contrôle des plaques d’immatriculation à l’exécution de mandats d’arrêt. Un nettoyage des espaces publics, notamment des campements de sans-abri, est également prévu.
Cette intervention intervient malgré des chiffres officiels qui montrent une baisse historique des crimes violents à Washington en 2024. La maire démocrate Muriel Bowser a dénoncé les déclarations alarmistes de l’exécutif, qu’elle juge « exagérées et erronées ».
Pour information, la démarche rappelle le précédent de juin dernier en Californie, où Donald Trump avait déployé la Garde nationale contre l’avis des autorités locales lors des manifestations liées à la politique migratoire fédérale.
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