En France, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a annoncé la suspension immédiate de Laurent Vallet, président de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), à la suite d’une mise en cause dans une affaire d’achat de cocaïne. Cette décision a été prise fin juillet, après que Laurent Vallet a été interpellé à Paris à son domicile.
Laurent Vallet, 55 ans, dirigeait l’INA depuis mai 2015 et venait d’être reconduit pour un troisième mandat de cinq ans en mai 2025. Sa suspension vise à préserver la sérénité de l’institution en attendant que la justice fasse la lumière sur cette affaire.
Dans un communiqué transmis par l’INA, Laurent Vallet a déclaré « prendre acte » de la mesure, qu’il qualifie de « pleinement respectueuse de l’institution ». Il a précisé que cette suspension intervient avant son audience prévue début septembre au tribunal judiciaire de Paris, dans le cadre d’une procédure d’injonction thérapeutique.
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Reconnaissant la gravité de sa situation, Laurent Vallet a exprimé sa volonté d’en finir définitivement avec sa consommation de stupéfiants. Il a promis s’engager à respecter toutes les obligations que la justice pourrait lui imposer.
Cette affaire rappelle celle d’Agnès Saal, son prédécesseur à la tête de l’INA, qui avait été contrainte à la démission en 2016 après un scandale lié à des frais de taxi excessifs.
La ministre Rachida Dati, qui avait proposé le renouvellement du mandat de Laurent Vallet, suit désormais de près l’évolution du dossier.
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