Au nord de la Côte d’Ivoire, la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) de Korhogo a mis fin aux agissements d’un homme soupçonné d’enlèvements et d’assassinats à caractère rituel. L’affaire a plongé la région dans la peur et révèle un mélange macabre de cupidité et de pratiques occultes.
Tout a commencé avec la disparition de Dagnogo Alamory. Son dernier signalement le place en compagnie de son ami D.M. et d’un individu redouté localement, D.S., présenté comme un marabout aux méthodes troubles.
Lors de son audition, D.M. raconte : « On est allés le consulter pour des soins. Il est parti en brousse avec Alamory… et est revenu seul. Quand j’ai demandé où était mon ami, il m’a dit : « Il se lave. Toi aussi, viens laver ton médicament » ». Terrifié par ce qu’il découvre ensuite, D.M. s’enfuit en voyant D.S. creuser un trou en brousse.
Interpellé à Vavoua après une traque minutieuse, D.S. a avoué le meurtre d’Alamory et, sous interrogatoire, a reconnu six autres assassinats. Parmi ses victimes figure Ouattara Salimata, unique femme tuée pour le prélèvement de son sang et de parties intimes envoyés au Burkina Faso. D’autres victimes ont été dépouillées de leurs biens, jusqu’à 250 000 FCFA dans un cas.
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Les enquêteurs cherchent désormais à déterminer si D.S. a agi seul ou au sein d’un réseau plus vaste. La découverte des corps en décomposition en brousse, identifiés grâce aux vêtements par leurs familles, a profondément choqué la communauté locale.
Victimes identifiées :
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Coulibaly Zietigui Zoumana (250 000 FCFA volés)
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Koné Zie Moussa
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Ouadraogo Ibrahim
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Sangaré Mory (150 000 FCFA volés)
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Ouattara Ngolo Souleymane
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Ouattara Salimata (femme, tuée pour rituels)
D.S. est actuellement détenu et fait face à de lourdes accusations devant la justice.
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