La junte burkinabè a annoncé, lundi, l’expulsion de la coordonnatrice résidente des Nations unies, Carol Flore-Smereczniak. Elle accsue cette dernière d’être « responsable » d’un rapport jugé mensonger sur les enfants et le conflit armé au Burkina Faso.
Dans un communiqué officiel, le gouvernement de transition affirme que ce document, publié sous l’égide du secrétaire général de l’ONU, compile « des données sans sources objectives, sans preuves ni justificatives » et « véhicule des informations graves et mensongères ».
Selon Ouagadougou, Flore-Smereczniak, coprésidente de l’élaboration de ce rapport, porte la responsabilité directe de ces conclusions contestées.
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Cette décision survient dans un contexte sécuritaire tendu. Rappelons que depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à des attaques jihadistes récurrentes qui ont fait des milliers de morts et déplacé plusieurs millions de personnes.
Toutefois, le gouvernement de transition, dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré, accuse régulièrement des organisations internationales de présenter une image biaisée de la situation sur le terrain.
L’ONU n’a pas encore officiellement réagi à cette expulsion, qui pourrait accentuer l’isolement diplomatique du Burkina Faso, déjà en froid avec plusieurs partenaires traditionnels.
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