La République démocratique du Congo (RDC) et le groupe rebelle M23 n’ont pas réussi à respecter la date limite du lundi 18 août pour conclure un accord de paix, un mois après avoir signé au Qatar une déclaration de principes pour entamer des négociations.
Le M23 avait accusé les forces gouvernementales de ne pas respecter les dispositions du cessez-le-feu. Le groupe affirme que les attaques se poursuivaient malgré l’accord. De son côté, Kinshasa dénonce des attaques quasi quotidiennes du groupe rebelle dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
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Les combats se sont intensifiés en janvier dernier, lorsque le M23 a pris le contrôle d’une grande partie de l’est du pays, riche en minerais, y compris la ville stratégique de Goma. Selon l’ONU, le conflit a déjà fait des milliers de morts et forcé des centaines de milliers de civils à fuir leurs foyers.
Malgré ce blocage, un responsable qatari cité par Reuters assure que les deux parties ont exprimé leur volonté de poursuivre les négociations afin de parvenir à une solution durable.
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