Elon Musk incarne à merveille les va-et-vient constants entre dirigeants et grandes figures du secteur technologique. Initialement soutien de Donald Trump, il avait intégré le DOGE, un département clé dont l’objectif est de moderniser l’administration américaine.
Mais cette collaboration s’est rapidement interrompue en raison de désaccords profonds, notamment sur la politique budgétaire et la gestion des deniers publics. Le milliardaire dénonçait alors un risque de faillite nationale, avant de critiquer publiquement Trump sur les réseaux sociaux, notamment sur les dossiers Epstein.
L’été dernier, Elon Musk avait tenté de frapper un grand coup avec le lancement de l’America Party, un mouvement politique censé bousculer le paysage traditionnel. Cette initiative reflétait son exaspération face à l’establishment et son désir d’imposer une vision économique et technologique radicale.
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Toutefois, ses conseillers l’ont rapidement alerté sur les risques de s’aliéner des alliés influents, comme le vice-président JD Vance. Conscient des enjeux stratégiques, Musk a réorienté sa démarche.
Aujourd’hui, le milliardaire privilégie une stratégie plus classique : le soutien financier ciblé. Des rumeurs évoquent un investissement massif dans la campagne de JD Vance pour 2028, sur le modèle des 300 millions de dollars injectés pour Trump. Cette approche pragmatique mise sur l’influence économique plutôt que sur des mouvements politiques disruptifs.
Cette réorientation survient alors que ses entreprises, Tesla en particulier, ont traversé une période délicate, avec une chute du cours en bourse de plus de 30 % en quelques mois. Face à cette situation critique pour ses investisseurs, Elon Musk a recentré son énergie sur la gestion de ses sociétés. Les résultats sont encourageants, mais la surveillance reste étroite et la situation financière fragile.
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