Le procès de l’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, ouvert le mois dernier devant la Haute Cour militaire, entre dans sa dernière phase. Le procureur général de l’armée doit présenter son réquisitoire ce vendredi, après plusieurs semaines de débats intenses.
Chef de l’État de 2001 à 2019, Joseph Kabila est jugé par coutumace pour sa prétendue implication dans le soutien aux rebelles de l’AFC/M23. Ces accusations s’inscrivent dans le cadre de violences qui ont touché plusieurs provinces de l’est du pays, notamment le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri.
Les parties civiles ont exposé avec précision les conséquences de ces violences sur les populations locales. Elles exigent des réparations substantielles.
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Les avocats mandatés par le gouvernement réclament près de 5 milliards de dollars de dommages et intérêts, tandis que les provinces affectées demandent 21 milliards de dollars supplémentaires et la saisie des avoirs bancaires de l’ex-président.
Mais pour les proches de l’ancien président, ce procès constitue un acte à connotation politique. Ils dénoncent ce qu’ils qualifient de « justice sélective » et rappellent que Joseph Kabila avait accepté de démissionner en 2018 à la suite de manifestations populaires et de pressions internationales.
L’ancien président était absent du pays depuis fin 2023 et n’est revenu qu’à la fin du mois de mai 2025 par l’est du pays, une région où une grande partie du territoire reste sous contrôle du M23.
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