À quelques semaines de l’élection présidentielle prévue le 12 octobre 2025, le paysage politique camerounais se dessine autour de figures clés de l’opposition. Issa Tchiroma Bakary et Bello Bouba Maigari apparaissent comme les candidats les plus en vue, tandis que Cabral Libii, président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), semble perdre du terrain.
L’opinion lui reproche notamment la non-sincérité de son engagement politique et des alliances supposées avec le régime de Paul Biya.
Maurice Kamto, autre pilier de l’opposition, voit sa candidature invalidée. Beaucoup espèrent qu’il soutiendra un candidat de l’opposition pour former une coalition capable de défier le président sortant et le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC).
Cependant, l’unité reste un défi majeur, reflet d’une tendance observée chez de nombreux opposants africains. En effet les opposants africains n’arrivent pas à faire front commun face à un pouvoir qui concentre privilèges et avantages.
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Dans ce contexte, Issa Tchiroma Bakary se détache comme l’homme fort du moment. Né à Garoua, ingénieur ferroviaire et ancien ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, il bénéficie d’une image de technocrate expérimenté et crédible.
Récemment, il a rencontré les représentants de la diaspora camerounaise à Dubaï, qui ont promis un soutien actif pour assurer sa victoire. Selon eux, il incarne l’alternance et la stabilité nécessaires pour le pays.
La diaspora joue un rôle de plus en plus influent dans le débat politique. En effet, elle soutient les efforts pour une transition pacifique du pouvoir. Ses membres, en étroite coordination avec leurs compatriotes restés au pays, envisagent de mobiliser ressources et réseaux pour appuyer la candidature d’Issa Tchiroma.
Alors que la campagne électorale s’intensifie, la question reste de savoir si l’opposition parviendra à surmonter ses divisions et à transformer le soutien de la diaspora et des sympathisants en une force électorale concrète. Le 12 octobre 2025 sera l’ultime test pour cette stratégie, et pour Issa Tchiroma, qui porte désormais l’espoir d’une partie importante du peuple camerounais.
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