Donald Trump a relancé la polémique sur l’intégrité du système électoral américain. Il a affirmé que Vladimir Poutine lui aurait confié que l’élection présidentielle de 2020 avait été « truquée ».
Cette déclaration, faite lors d’une rencontre récente avec des partisans et relayée par plusieurs médias américains, ravive les inquiétudes sur les ingérences étrangères et l’influence des puissances étrangères sur la politique intérieure des États-Unis.
Le président américain, qui entretient depuis plusieurs années la théorie selon laquelle l’élection de 2020 lui aurait été « volée », a profité de l’occasion pour présenter son projet de réforme du processus électoral.
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Parmi les mesures proposées, Donald Trump souhaite supprimer les machines de vote électroniques au profit de bulletins papier et d’un dépouillement manuel, avec vérification des signatures et identification obligatoire pour voter.
Il prévoit également de limiter le vote par correspondance aux militaires à l’étranger et aux personnes gravement malades. Selon lui, ces changements renforceraient la transparence et la confiance dans les résultats.
Pourtant, les experts électoraux et les responsables de la Commission électorale rappellent que le dépouillement manuel est plus lent, plus coûteux et plus sujet aux erreurs que les systèmes électroniques sécurisés.
Ils mettent en garde contre des restrictions excessives qui pourraient limiter l’accès au vote pour certaines populations, notamment les minorités et les citoyens qui vivent dans des zones rurales.
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